À l'occasion de la panthéonisation de Robert Badinter le 9 octobre, jour anniversaire de l'abolition de la peine de mort, la BSB vous propose une sélection d'ouvrages.
Vous pouvez retrouver les ouvrages de cette sélection sur les étagères de présentation, à l'entrée de la salle de lecture du 3e étage, aile Ecosse, où se trouvent les collections de droit et de science politique.
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Contre la peine de mort : écrits 1970-2006 Robert Badinter 364 BAD
" À ce moment de mon existence déjà longue, me retournant vers ce qui fut un combat passionné, je mesure le chemin parcouru vers l'abolition universelle. Mais, tant qu'on fusillera, qu'on empoisonnera, qu'on décapitera, qu'on lapidera, qu'on pendra, qu'on suppliciera dans ce monde, il n'y aura pas de répit pour tous ceux qui croient que la vie est, pour l'humanité tout entière, la valeur suprême, et qu'il ne peut y avoir de justice qui tue. Le jour viendra où il n'y aura plus, sur la surface de cette terre, de condamné à mort au nom de la justice. "
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« Demain vous voterez l'abolition de la peine de mort » . Suivi de « Je crois qu'il y a lieu de recourir à la peine exemplaire » : discours du garde des Sceaux devant l'Assemblée nationale, 17 septembre 1981 discours devant la Chambre des députés, 3 juillet 1908 Robert Badinter, Maurice Barrès 320.014 BAD
" Deux discours clés sur l'abolition de la peine de mort Depuis la Révolution française, la peine capitale a été l'objet de prises de position politiques très fortes. Lorsqu'en 1981, un projet de loi sur l'abolition de la peine de mort est enfin débattu devant l'Assemblée nationale, Robert Badinter, garde des Sceaux et orateur de talent, fait un discours qui marquera les annales de la V° République. En contrepoint, le discours de Maurice Barrès, en 1908, vient rappeler combien le sujet futpolémique et anima les passions tant dans la population française qu'au sein des hémicycles."
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" Ce livre est le récit de ma longue lutte contre la peine de mort. Il commence au jour de l'exécution de Claude Buffet et de Roger Bontems, le 24 novembre 1972, et s'achève avec le vote de l'abolition, le 30 septembre 1981. Depuis lors, l'abolition s'est étendue à la majorité des Etats dans le monde. "
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- Juger sans entraves : 50 ans de lutte pour la justice, les droits et les liberté
Syndicat de la magistrature, Robert Badinter, 347 SYN
"Le 8 juin 1968, une centaine de magistrats créent à Paris le premier syndicat de leur profession, le Syndicat de la magistrature [...] Ses prises de position en faveur d'une justice plus protectrice et plus égalitaire, débarrassée d'une hiérarchie pesante ou d'une organisation archaïque, provoquent de vives réactions [...] Cet ouvrage retrace ces 50 années de combats pour la justice en France... ou dans le monde. Abondamment, illustré de photos syndicales, de dessins et d'affiches, il est ponctué d'interviews de "grands témoins". Témoignage inédit de Robert Badinter."
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... et en BD
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" C'est la mort que vous réclamez. Pas la justice. » 1972. Dans la nuit du 27 au 28 novembre, Robert Badinter, avocat, assiste impuissant à l'exécution par guillotine de son client Roger Bontems. Incapable de se résoudre à l'idée qu'on ait pu mettre à mort celui qui n'a pas tué, il fait de l'abolition de la peine de mort - cette sanction qui rend chacun de nous complice d'un assassinat commis par l'État, le combat de sa vie. Quelques années plus tard, c'est Patrick Henry qui est promis à l'échafaud. Qu'importe, si Badinter n'a pas pu sauver l'innocent, il sauvera le monstre. "
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