Présentation
Missions
La bibliothèque Sainte-Barbe (BSB) accueille tous les étudiants inscrits dans des établissements d'enseignement supérieur public de Paris et d'Île-de-France. Conçue pour les étudiants de licence, master, des classes préparatoires aux grandes écoles et de BTS, elle offre 1000 places de travail et s’étend sur plus de 4500 m2. Elle propose près de 150 000 volumes en libre-accès et empruntables, en sciences humaines, langues et littératures, droit, économie, gestion, sciences politiques, médecine-santé, informatique, aide à la réusssite et bandes dessinées.
La bibliothèque entend proposer à ses lecteurs les conditions de travail les plus confortables possibles et les accompagner dans la réussite de leurs études. Elle propose 13 salles de travail en groupe réservables via Affluences, des ordinateurs en libre accès et en prêt, une offre de formation sous la forme d’ateliers et de rendez-vous individuels, ainsi qu’un programme de manifestations culturelles. Elle dispose d’un espace de restauration et de détente, baptisé « Café du Kiosque » et installé dans l’ancien préau du collège Sainte-Barbe.
Histoire
Créée en 2004 par décret ministériel, dans le cadre du plan U3M (Université 3e millénaire), avec un statut de service inter-établissements de coopération documentaire, la bibliothèque Sainte-Barbe est rattachée administrativement à l’Université Sorbonne Nouvelle. Elle est installée dans les bâtiments de l’ancien Collège Sainte-Barbe où elle a ouvert ses portes au public en mars 2009.
Le collège, fondé en 1460 par Geoffroy Lenormant, comptait parmi les plus anciens et les plus prestigieux du Quartier latin. Établissement de statut privé, il a cessé de fonctionner en 1998. De nombreux élèves devenus célèbres ont séjourné dans cette institution, d’Ignace de Loyola à Édouard Herriot en passant par Gustave Eiffel, Jean Jaurès ou Charles Péguy. Leurs noms sont rappelés au fronton de l’ancien préau.
Les bâtiments de la rue Valette et de l’impasse Chartière datent des années 1880-1884 et sont l’œuvre de l’architecte Ernest Lheureux, un élève de Théodore Labrouste. L’aile Écosse qui ferme la cour du côté Nord est due à Daniel Lionel et Raoul Brandon et a été achevée en 1939. Au cours de son histoire, le périmètre du collège a beaucoup évolué. À la fin du XIXe siècle, l’institution occupait la totalité des actuels arrières de la bibliothèque Sainte-Geneviève et son entrée principale se trouvait rue Cujas, à l’emplacement de la bibliothèque homonyme. Ce qui en subsiste aujourd’hui est en fait sa partie la plus récente, celle qui hébergeait originellement l’École préparatoire, c’est-à-dire l’internat et les classes de cours destinés aux élèves préparant les concours d’entrée aux prestigieuses écoles supérieure voisines, telles l’École polytechnique ou l’École normale supérieure.
Rachetés un euro symbolique par l’Etat, qui en a confié la gestion à la Chancellerie des Universités de Paris, les bâtiments ont été rénovés par l’architecte Antoine Stinco de 2005 à 2008, après une campagne de fouilles qui a permis de mettre à jour des vestiges d’occupation remontant aux époques gallo-romaine et mérovingienne.
Le bâtiment réhabilité, d’une surface totale de 11 400 m², accueille, outre la bibliothèque Sainte-Barbe, diverses institutions universitaires : l’Institut Tunc de l’Université Université Panthéon Sorbonne – Paris 1 et l’Institut de droit de l’Université Panthéon Assas – Paris 2.